Other Translations: Deutsch , English

From:

PreviousNext

Aṅguttara Nikāya 3.124 Discours Sous Forme De Listes 3.124

13. Kusināravagga À Koushinagar

Bhaṇḍanasutta Les querelles

“Yassaṁ, bhikkhave, disāyaṁ bhikkhū bhaṇḍanajātā kalahajātā vivādāpannā aññamaññaṁ mukhasattīhi vitudantā viharanti, manasi kātumpi me esā, bhikkhave, disā na phāsu hoti, pageva gantuṁ. Mendiants, je ne suis pas à l’aise lorsque j’applique mon esprit à une région où les mendiants demeurent sous le coup de la querelle, de la dispute, de la discorde, s’attaquant les uns les autres avec des mots-épées, et ô combien plus si je dois m’y rendre !

Niṭṭhamettha gacchāmi: J’en viens à cette conclusion :

‘addhā te āyasmanto tayo dhamme pajahiṁsu, tayo dhamme bahulamakaṁsu. “Certainement, ces vénérables ont abandonné trois choses et ont abondamment pratiqué trois choses.

Katame tayo dhamme pajahiṁsu? Et quelles sont les trois choses qu’ils ont abandonnées ?

Nekkhammavitakkaṁ, abyāpādavitakkaṁ, avihiṁsāvitakkaṁ—Les pensées de renoncement, les pensées de bienveillance, et les pensées de non-nuisance.

ime tayo dhamme pajahiṁsu. Ils ont abandonné ces trois choses.

Katame tayo dhamme bahulamakaṁsu? Et quelles sont les trois choses qu’ils ont cultivées ?

Kāmavitakkaṁ, byāpādavitakkaṁ, vihiṁsāvitakkaṁ—Les pensées de sensualité, les pensées de malveillance, et les pensées de non-inoffensivité.

ime tayo dhamme bahulamakaṁsu’. Ils ont cultivé ces trois choses.”

Yassaṁ, bhikkhave, disāyaṁ bhikkhū bhaṇḍanajātā kalahajātā vivādāpannā aññamaññaṁ mukhasattīhi vitudantā viharanti, manasi kātumpi me esā, bhikkhave, disā na phāsu hoti, pageva gantuṁ. Mendiants, je ne suis pas à l’aise lorsque j’applique mon esprit à une région où les mendiants demeurent sous le coup de la querelle, de la dispute, de la discorde, s’attaquant les uns les autres avec des mots-épées, et ô combien plus si je dois m’y rendre !

Niṭṭhamettha gacchāmi: J’en viens à cette conclusion :

‘addhā te āyasmanto ime tayo dhamme pajahiṁsu, ime tayo dhamme bahulamakaṁsu’. “Certainement, ces vénérables ont abandonné ces trois choses et ont abondamment pratiqué ces trois choses.”

Yassaṁ pana, bhikkhave, disāyaṁ bhikkhū samaggā sammodamānā avivadamānā khīrodakībhūtā aññamaññaṁ piyacakkhūhi sampassantā viharanti, gantumpi me esā, bhikkhave, disā phāsu hoti, pageva manasi kātuṁ. Mendiants, je suis à l’aise lorsque je me rends dans une région où les mendiants vivent en harmonie, en bons termes, sans querelles, se mélangeant comme l’eau et le lait, se voyant les uns les autres avec un regard amical, et ô combien plus si (je me contente d’y) appliquer mon esprit !

Niṭṭhamettha gacchāmi: J’en viens à cette conclusion :

‘addhā te āyasmanto tayo dhamme pajahiṁsu, tayo dhamme bahulamakaṁsu. “Certainement, ces vénérables ont abandonné trois choses et ont abondamment pratiqué trois choses.

Katame tayo dhamme pajahiṁsu? Et quelles sont les trois choses qu’ils ont abandonnées ?

Kāmavitakkaṁ, byāpādavitakkaṁ, vihiṁsāvitakkaṁ—Les pensées de sensualité, les pensées de malveillance, et les pensées de non-inoffensivité.

ime tayo dhamme pajahiṁsu. Ils ont abandonné ces trois choses.

Katame tayo dhamme bahulamakaṁsu? Et quelles sont les trois choses qu’ils ont cultivées ?

Nekkhammavitakkaṁ, abyāpādavitakkaṁ, avihiṁsāvitakkaṁ—Les pensées de renoncement, les pensées de bienveillance, et les pensées de non-nuisance.

ime tayo dhamme bahulamakaṁsu’. Ils ont cultivé ces trois choses.”

Yassaṁ, bhikkhave, disāyaṁ bhikkhū samaggā sammodamānā avivadamānā khīrodakībhūtā aññamaññaṁ piyacakkhūhi sampassantā viharanti, gantumpi me esā, bhikkhave, disā phāsu hoti, pageva manasi kātuṁ. Mendiants, je suis à l’aise lorsque je me rends dans une région où les mendiants vivent en harmonie, en bons termes, sans querelles, se mélangeant comme l’eau et le lait, se voyant les uns les autres avec un regard amical, et ô combien plus si (je me contente d’y) appliquer mon esprit !

Niṭṭhamettha gacchāmi: J’en viens à cette conclusion :

‘addhā te āyasmanto ime tayo dhamme pajahiṁsu, ime tayo dhamme bahulamakaṁsū’”ti. “Certainement, ces vénérables ont abandonné ces trois choses et ont abondamment pratiqué ces trois choses.”

Dutiyaṁ.
PreviousNext