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Aṅguttara Nikāya 3.66 Discours Sous Forme De Listes 3.66
7. Mahāvagga Le grand chapitre
Sāḷhasutta Pour Salha
Evaṁ me sutaṁ—Ainsi ai-je entendu :
ekaṁ samayaṁ āyasmā nandako sāvatthiyaṁ viharati pubbārāme migāramātupāsāde. Un jour, le vénérable Nandaka séjournait à Sāvatthi dans l’ermitage de l’est, le manoir de la mère de Migara.
Atha kho sāḷho ca migāranattā sāṇo ca sekhuniyanattā yenāyasmā nandako tenupasaṅkamiṁsu; upasaṅkamitvā āyasmantaṁ nandakaṁ abhivādetvā ekamantaṁ nisīdiṁsu. Ekamantaṁ nisinnaṁ kho sāḷhaṁ migāranattāraṁ āyasmā nandako etadavoca: Ce jour-là, le petit-fils de Migara, Salha, et le petit-fils de Pekhuniya, Sana, allèrent voir le vénérable Nandaka ; s’étant approchés et ayant rendu hommage au vénérable Nandaka, ils s’assirent d’un côté. Une fois qu’ils furent assis là, le vénérable Nandaka dit à Salha, le petit-fils de Migara :
“Etha tumhe, sāḷhā, mā anussavena, mā paramparāya, mā itikirāya, mā piṭakasampadānena, mā takkahetu, mā nayahetu, mā ākāraparivitakkena, mā diṭṭhinijjhānakkhantiyā, mā bhabbarūpatāya, mā samaṇo no garūti. « Viens, Salha, ne suis pas ce que tu as entendu, ni ce qui est répété dogmatiquement, ni ce qui est communément admis, ni ce qui est transmis par des écritures, ni ce qui est basé sur le raisonnement, ni ce qui est basé sur l’inférence, ni les considérations sur les apparences, ni l’acceptation après avoir médité une vue, ni ce qui semble possible, ni (en pensant :) “ce renonçant est notre enseignant”.
Yadā tumhe, sāḷhā, attanāva jāneyyātha ‘ime dhammā akusalā, ime dhammā sāvajjā, ime dhammā viññugarahitā, ime dhammā samattā samādinnā ahitāya dukkhāya saṁvattantī’ti, atha tumhe, sāḷhā, pajaheyyātha. Lorsque tu sais par toi-même, Salha “ces choses sont désavantageuses, ces choses sont répréhensibles, ces choses sont condamnées par les sages, ces choses, lorsqu’elles sont entreprises et accomplies, portent préjudice et mènent au mal-être”, alors, Salha, tu devrais les abandonner.
Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, Qu’en penses-tu, Salha,
atthi lobho”ti? y a-t-il l’avidité ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Abhijjhāti kho ahaṁ, sāḷhā, etamatthaṁ vadāmi. — Je dis, Salha, que cela est l’envie.
Luddho kho ayaṁ, sāḷhā, abhijjhālu pāṇampi hanati, adinnampi ādiyati, paradārampi gacchati, musāpi bhaṇati, parampi tathattāya samādapeti, yaṁ sa hoti dīgharattaṁ ahitāya dukkhāyā”ti. Par désir, Salha, un envieux tue les êtres vivants, prend ce qui n’est pas donné, va à la femme d’un autre, dit des mensonges, et incite les autres à en faire autant, est-ce à son détriment et pour son mal-être pendant longtemps ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, — Qu’en penses-tu, Salha,
atthi doso”ti? y a-t-il l’aversion ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Byāpādoti kho ahaṁ, sāḷhā, etamatthaṁ vadāmi. — Je dis, Salha, que cela est la malveillance.
Duṭṭho kho ayaṁ, sāḷhā, byāpannacitto pāṇampi hanati, adinnampi ādiyati, paradārampi gacchati, musāpi bhaṇati, parampi tathattāya samādapeti, yaṁ sa hoti dīgharattaṁ ahitāya dukkhāyā”ti. Par aversion, Salha, un malveillant tue les êtres vivants, prend ce qui n’est pas donné, va à la femme d’un autre, dit des mensonges, et incite les autres à en faire autant, est-ce à son détriment et pour son mal-être pendant longtemps ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, — Qu’en penses-tu, Salha,
atthi moho”ti? y a-t-il la délusion ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Avijjāti kho ahaṁ, sāḷhā, etamatthaṁ vadāmi. — Je dis, Salha, que cela est l’ignorance.
Mūḷho kho ayaṁ, sāḷhā, avijjāgato pāṇampi hanati, adinnampi ādiyati, paradārampi gacchati, musāpi bhaṇati, parampi tathattāya samādapeti, yaṁ sa hoti dīgharattaṁ ahitāya dukkhāyā”ti. Par délusion, Salha, un ignorant tue les êtres vivants, prend ce qui n’est pas donné, va à la femme d’un autre, dit des mensonges, et incite les autres à en faire autant, est-ce à son détriment et pour son mal-être pendant longtemps ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, ime dhammā kusalā vā akusalā vā”ti? — Qu’en penses-tu, Salha, ces choses sont-elles avantageuses ou désavantageuses ?
“Akusalā, bhante”. — Désavantageuses, Bhanté.
“Sāvajjā vā anavajjā vā”ti? — Répréhensibles ou irréprochables ?
“Sāvajjā, bhante”. — Répréhensibles, Bhanté.
“Viññugarahitā vā viññuppasatthā vā”ti? — Condamnées ou recommandées par les sages ?
“Viññugarahitā, bhante”. — Condamnées par les sages, Bhanté.
“Samattā samādinnā ahitāya dukkhāya saṁvattanti, no vā? — Lorsqu’elles sont entreprises et accomplies, portent-elles préjudice et mènent-elles au mal-être ou non ?
Kathaṁ vā ettha hotī”ti? Que te semble-t-il ici ?
“Samattā, bhante, samādinnā ahitāya dukkhāya saṁvattantīti. — Lorsqu’elles sont entreprises, Bhanté, et accomplies, elles portent préjudice et mènent au mal-être.
Evaṁ no ettha hotī”ti. Voici ce qu’il me semble ici.
“Iti kho, sāḷhā, yaṁ taṁ avocumhā: — Voici, Salha quelle est la raison pour laquelle j’ai dit :
‘etha tumhe, sāḷhā, mā anussavena, mā paramparāya, mā itikirāya, mā piṭakasampadānena, mā takkahetu, mā nayahetu, mā ākāraparivitakkena, mā diṭṭhinijjhānakkhantiyā, mā bhabbarūpatāya, mā samaṇo no garūti. “Viens, Salha, ne suis pas ce que tu as entendu, ni ce qui est répété dogmatiquement, ni ce qui est communément admis, ni ce qui est transmis par des écritures, ni ce qui est basé sur le raisonnement, ni ce qui est basé sur l’inférence, ni les considérations sur les apparences, ni l’acceptation après avoir médité une vue, ni ce qui semble possible, ni (en pensant :) ‘ce renonçant est notre enseignant’.
Yadā tumhe, sāḷhā, attanāva jāneyyātha—Lorsque tu sais par toi-même, Salha
ime dhammā akusalā, ime dhammā sāvajjā, ime dhammā viññugarahitā, ime dhammā samattā samādinnā ahitāya dukkhāya saṁvattantīti, atha tumhe, sāḷhā, pajaheyyāthā’ti, ‘ces choses sont désavantageuses, ces choses sont répréhensibles, ces choses sont condamnées par les sages, ces choses, lorsqu’elles sont entreprises et accomplies, portent préjudice et mènent au mal-être,’ alors, Salha, tu devrais les abandonner”.
iti yaṁ taṁ vuttaṁ idametaṁ paṭicca vuttaṁ. Voici ce qui a été dit, et ce en référence à quoi cela a été dit.
Etha tumhe, sāḷhā, mā anussavena, mā paramparāya, mā itikirāya, mā piṭakasampadānena, mā takkahetu, mā nayahetu, mā ākāraparivitakkena, mā diṭṭhinijjhānakkhantiyā, mā bhabbarūpatāya, mā samaṇo no garūti. Viens, Salha, ne suis pas ce que tu as entendu, ni ce qui est répété dogmatiquement, ni ce qui est communément admis, ni ce qui est transmis par des écritures, ni ce qui est basé sur le raisonnement, ni ce qui est basé sur l’inférence, ni les considérations sur les apparences, ni l’acceptation après avoir médité une vue, ni ce qui semble possible, ni (en pensant :) “ce renonçant est notre enseignant”.
Yadā tumhe, sāḷhā, attanāva jāneyyātha: Lorsque tu sais par toi-même, Salha
‘ime dhammā kusalā, ime dhammā anavajjā, ime dhammā viññuppasatthā, ime dhammā samattā samādinnā hitāya sukhāya saṁvattantī’ti, atha tumhe, sāḷhā, upasampajja vihareyyātha. “ces choses sont avantageuses,ces choses sont irréprochables, ces choses sont recommandées par les sages, ces choses, lorsqu’elles sont entreprises et accomplies, mènent au bien-être et au bonheur”, alors tu devrais, les ayant atteintes, y demeurer.
Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, atthi alobho”ti? Qu’en penses-tu, Salha, y a-t-il la non-avidité ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Anabhijjhāti kho ahaṁ, sāḷhā, etamatthaṁ vadāmi. — Je dis, Salha, que cela est la non-envie.
Aluddho kho ayaṁ, sāḷhā, anabhijjhālu neva pāṇaṁ hanati, na adinnaṁ ādiyati, na paradāraṁ gacchati, na musā bhaṇati, parampi na tathattāya samādapeti, yaṁ sa hoti dīgharattaṁ hitāya sukhāyā”ti. Par non-désir, Salha, un non-envieux ne tue pas les êtres vivants, ne prend pas ce qui n’est pas donné, ne va pas à la femme d’un autre, ne dit pas de mensonges, et n’incite pas les autres à en faire autant, est-ce pour son bien-être et son bonheur pendant longtemps ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, atthi adoso”ti? — Qu’en penses-tu, Salha, y a-t-il la non-aversion ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Abyāpādoti kho ahaṁ, sāḷhā, etamatthaṁ vadāmi. — Je dis, Salha, que cela est la non-malveillance.
Aduṭṭho kho ayaṁ, sāḷhā, abyāpannacitto neva pāṇaṁ hanati, na adinnaṁ ādiyati, na paradāraṁ gacchati, na musā bhaṇati, parampi na tathattāya samādapeti, yaṁ sa hoti dīgharattaṁ hitāya sukhāyā”ti. Par non-aversion, Salha, un non-malveillant ne tue pas les êtres vivants, ne prend pas ce qui n’est pas donné, ne va pas à la femme d’un autre, ne dit pas de mensonges, et n’incite pas les autres à en faire autant, est-ce pour son bien-être et son bonheur pendant longtemps ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, — Qu’en penses-tu, Salha,
atthi amoho”ti? y a-t-il la non-délusion ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Vijjāti kho ahaṁ, sāḷhā, etamatthaṁ vadāmi. — Je dis, Salha, que cela est la véritable connaissance.
Amūḷho kho ayaṁ, sāḷhā, vijjāgato neva pāṇaṁ hanati, na adinnaṁ ādiyati, na paradāraṁ gacchati, na musā bhaṇati, parampi na tathattāya samādapeti, yaṁ sa hoti dīgharattaṁ hitāya sukhāyā”ti. Par non-délusion, Salha, un homme de connaissance ne tue pas les êtres vivants, ne prend pas ce qui n’est pas donné, ne va pas à la femme d’un autre, ne dit pas de mensonges, et n’incite pas les autres à en faire autant, est-ce pour son bien-être et son bonheur pendant longtemps ?
“Evaṁ, bhante”. — Oui, Bhanté.
“Taṁ kiṁ maññatha, sāḷhā, ime dhammā kusalā vā akusalā vā”ti? — Qu’en penses-tu, Salha, ces choses sont-elles avantageuses ou désavantageuses ?
“Kusalā, bhante”. — Avantageuses, Bhanté.
“Sāvajjā vā anavajjā vā”ti? — Répréhensibles ou irréprochables ?
“Anavajjā, bhante”. — Irréprochables, Bhanté.
“Viññugarahitā vā viññuppasatthā vā”ti? — Condamnées ou recommandées par les sages ?
“Viññuppasatthā, bhante”. — Recommendées par les sages, Bhanté.
“Samattā samādinnā hitāya sukhāya saṁvattanti, no vā? — Lorsqu’elles sont entreprises et accomplies, mènent-elles au bien-être et au bonheur ou non ?
Kathaṁ vā ettha hotī”ti? Que te semble-t-il ici ?
“Samattā, bhante, samādinnā hitāya sukhāya saṁvattantīti. — Lorsqu’elles sont entreprises, Bhanté, et accomplies, elles mènent au bien-être et au bonheur.
Evaṁ no ettha hotī”ti. Voici ce qu’il me semble ici.
“Iti kho, sāḷhā, yaṁ taṁ avocumhā: — Voici, Salha quelle est la raison pour laquelle j’ai dit :
‘etha tumhe, sāḷhā, mā anussavena, mā paramparāya, mā itikirāya, mā piṭakasampadānena, mā takkahetu, mā nayahetu, mā ākāraparivitakkena, mā diṭṭhinijjhānakkhantiyā, mā bhabbarūpatāya, mā samaṇo no garūti. “Viens, Salha, ne suis pas ce que tu as entendu, ni ce qui est répété dogmatiquement, ni ce qui est communément admis, ni ce qui est transmis par des écritures, ni ce qui est basé sur le raisonnement, ni ce qui est basé sur l’inférence, ni les considérations sur les apparences, ni l’acceptation après avoir médité une vue, ni ce qui semble possible, ni (en pensant :) ‘ce renonçant est notre enseignant’.
Yadā tumhe, sāḷhā, attanāva jāneyyātha—Lorsque tu sais par toi-même, Salha
ime dhammā kusalā, ime dhammā anavajjā, ime dhammā viññuppasatthā, ime dhammā samattā samādinnā dīgharattaṁ hitāya sukhāya saṁvattantīti, atha tumhe, sāḷhā, upasampajja vihareyyāthā’ti, ‘ces choses sont avantageuses,ces choses sont irréprochables, ces choses sont recommandées par les sages, ces choses, lorsqu’elles sont entreprises et accomplies, mènent au bien-être et au bonheur,’ alors tu devrais, les ayant atteintes, y demeurer.”
iti yaṁ taṁ vuttaṁ idametaṁ paṭicca vuttaṁ. Voici ce qui a été dit, et ce en référence à quoi cela a été dit.
Sa kho so, sāḷhā, ariyasāvako evaṁ vigatābhijjho vigatabyāpādo asammūḷho sampajāno patissato mettāsahagatena cetasā …pe… Maintenant, un noble disciple qui est sans désir, sans malveillance, sans confusion, doué d’un discernement attentif, continûment présent d’esprit, reste à imprégner une direction d’un esprit rempli de bienveillance, de même la deuxième, la troisième et la quatrième. Vers le haut et le bas, transversalement, dans toutes les directions, envers tous comme envers lui-même, il reste ainsi à imprégner le monde entier d’un esprit rempli de bienveillance, étendu, transcendant, sans limite, sans hostilité, sans malveillance.
karuṇā … Il reste à imprégner une direction d’un esprit rempli de compassion, de même la deuxième, la troisième et la quatrième. Vers le haut et le bas, transversalement, dans toutes les directions, envers tous comme envers lui-même, il reste ainsi à imprégner le monde entier d’un esprit rempli de compassion, étendu, transcendant, sans limite, sans hostilité, sans malveillance.
muditā … Il reste à imprégner une direction d’un esprit rempli de joie altruiste, de même la seconde, de même la deuxième, la troisième et la quatrième. Vers le haut et le bas, transversalement, dans toutes les directions, envers tous comme envers lui-même, il reste ainsi à imprégner le monde entier d’un esprit rempli de joie altruiste, étendu, transcendant, sans limite, sans hostilité, sans malveillance.
upekkhāsahagatena cetasā ekaṁ disaṁ pharitvā viharati, tathā dutiyaṁ, tathā tatiyaṁ, tathā catutthaṁ, iti uddhamadho tiriyaṁ sabbadhi sabbattatāya sabbāvantaṁ lokaṁ upekkhāsahagatena cetasā vipulena mahaggatena appamāṇena averena abyāpajjhena pharitvā viharati. Il reste à imprégner une direction d’un esprit rempli d’équanimité, de même la deuxième, la troisième et la quatrième. Vers le haut et le bas, transversalement, dans toutes les directions, envers tous comme envers lui-même, il reste ainsi à imprégner le monde entier d’un esprit rempli d’équanimité, étendu, transcendant, sans limite, sans hostilité, sans malveillance.
So evaṁ pajānāti: Il comprend ainsi :
‘atthi idaṁ, atthi hīnaṁ, atthi paṇītaṁ, atthi imassa saññāgatassa uttari nissaraṇan’ti. “Il y a ceci, il y a ce qui est inférieur, il y a ce qui est excellent, et il y a une émancipation supérieure par rapport au (monde de) la perception.”
Tassa evaṁ jānato evaṁ passato kāmāsavāpi cittaṁ vimuccati, bhavāsavāpi cittaṁ vimuccati, avijjāsavāpi cittaṁ vimuccati; Lorsqu’il comprend ainsi, qu’il voit ainsi, son esprit est libéré des impuretés mentales liées à la sensualité, son esprit est libéré des impuretés mentales liées au devenir, son esprit est libéré des impuretés mentales liées à l’ignorance.
vimuttasmiṁ vimuttamiti ñāṇaṁ hoti. Une fois libéré, vient ensuite la compréhension qu’il est libéré.
‘Khīṇā jāti, vusitaṁ brahmacariyaṁ, kataṁ karaṇīyaṁ, nāparaṁ itthattāyā’ti pajānāti. Il comprend que c’en est fini de la naissance, que la vie brahmique a été menée à son but, que ce qui devait être fait a été fait, et qu’il n’y a plus rien d’autre à venir.
So evaṁ pajānāti: Il comprend ainsi :
‘ahu pubbe lobho, tadahu akusalaṁ, so etarahi natthi, iccetaṁ kusalaṁ; “Auparavant, il y avait de l’avidité, ce qui était désavantageux, et maintenant il n’y en a plus, ce qui est avantageux.
ahu pubbe doso …pe… Auparavant, il y avait de l’aversion, ce qui était désavantageux, et maintenant il n’y en a plus, ce qui est avantageux.
ahu pubbe moho, tadahu akusalaṁ, so etarahi natthi, iccetaṁ kusalan’ti. Auparavant, il y avait de la délusion, ce qui était désavantageux, et maintenant il n’y en a plus, ce qui est avantageux.”
So diṭṭheva dhamme nicchāto nibbuto sītibhūto sukhappaṭisaṁvedī brahmabhūtena attanā viharatī”ti. Ainsi dans ce monde visible il est satisfait, repus, rafraîchi, il éprouve du plaisir, il demeure en étant devenu brahmique en lui même. »
Chaṭṭhaṁ.