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Aṅguttara Nikāya 2 Discours Sous Forme De Listes 2.11–20
2. Adhikaraṇavagga Le chapitre sur les incidents disciplinaires
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“Dvemāni, bhikkhave, balāni. Il y a, mendiants, ces deux forces.
Katamāni dve? Quelles sont ces deux ?
Paṭisaṅkhānabalañca bhāvanābalañca. La force de la réflexion et la force du développement.
Katamañca, bhikkhave, paṭisaṅkhānabalaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la force de la réflexion ?
Idha, bhikkhave, ekacco iti paṭisañcikkhati: À cet égard, un certain individu considère ceci :
‘kāyaduccaritassa kho pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañca, vacīduccaritassa pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañca, manoduccaritassa pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañcā’ti. “La méconduite corporelle produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir, la méconduite verbale produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir, la méconduite mentale produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir.”
So iti paṭisaṅkhāya kāyaduccaritaṁ pahāya kāyasucaritaṁ bhāveti, vacīduccaritaṁ pahāya vacīsucaritaṁ bhāveti, manoduccaritaṁ pahāya manosucaritaṁ bhāveti, suddhaṁ attānaṁ pariharati. Ayant considéré cela, il abandonne la méconduite corporelle et cultive la bonne conduite corporelle, il abandonne la méconduite verbale et cultive la bonne conduite verbale, il abandonne la méconduite mentale et cultive la bonne conduite mentale, et il se maintient pur.
Idaṁ vuccati, bhikkhave, paṭisaṅkhānabalaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la force de la réflexion.
Katamañca, bhikkhave, bhāvanābalaṁ. Et qu’est-ce, mendiants, que la force du développement ?
Tatra, bhikkhave, yamidaṁ bhāvanābalaṁ sekhānametaṁ balaṁ. À cet égard, la force du développement est la force des apprenants.
Sekhañhi so, bhikkhave, balaṁ āgamma rāgaṁ pajahati, dosaṁ pajahati, mohaṁ pajahati. Grâce à la force de l’apprenant, on abandonne l’avidité, on abandonne l’aversion, et on abandonne la délusion.
Rāgaṁ pahāya, dosaṁ pahāya, mohaṁ pahāya yaṁ akusalaṁ na taṁ karoti, yaṁ pāpaṁ na taṁ sevati. Ayant abandonné l’avidité, l’aversion et la délusion, on ne fait pas ce qui est désavantageux et on ne recherche pas ce qui est mauvais.
Idaṁ vuccati, bhikkhave, bhāvanābalaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la force du développement.
Imāni kho, bhikkhave, dve balānī”ti. Voici, mendiants, quelles sont ces deux forces.
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“Dvemāni, bhikkhave, balāni. Il y a, mendiants, ces deux forces.
Katamāni dve? Quelles sont ces deux ?
Paṭisaṅkhānabalañca bhāvanābalañca. La force de la réflexion et la force du développement.
Katamañca, bhikkhave, paṭisaṅkhānabalaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la force de la réflexion ?
Idha, bhikkhave, ekacco iti paṭisañcikkhati: À cet égard, un certain individu considère ceci :
‘kāyaduccaritassa kho pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañca, vacīduccaritassa pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañca, manoduccaritassa pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañcā’ti. “La méconduite corporelle produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir, la méconduite verbale produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir, la méconduite mentale produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir.”
So iti paṭisaṅkhāya kāyaduccaritaṁ pahāya kāyasucaritaṁ bhāveti, vacīduccaritaṁ pahāya vacīsucaritaṁ bhāveti, manoduccaritaṁ pahāya manosucaritaṁ bhāveti, suddhaṁ attānaṁ pariharati. Ayant considéré cela, il abandonne la méconduite corporelle et cultive la bonne conduite corporelle, il abandonne la méconduite verbale et cultive la bonne conduite verbale, il abandonne la méconduite mentale et cultive la bonne conduite mentale, et il se maintient pur.
Idaṁ vuccati, bhikkhave, paṭisaṅkhānabalaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la force de la réflexion.
Katamañca, bhikkhave, bhāvanābalaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la force du développement ?
Idha, bhikkhave, bhikkhu satisambojjhaṅgaṁ bhāveti vivekanissitaṁ virāganissitaṁ nirodhanissitaṁ vosaggapariṇāmiṁ, À cet égard, un mendiant développe le facteur d’éveil de présence d’esprit basé sur l’isolement, sur le désintéressement, sur la cessation, mûrissant dans le lâcher-prise ;
dhammavicayasambojjhaṅgaṁ bhāveti … il développe le facteur d’éveil d’investigation des phénomènes basé sur l’isolement, sur le désintéressement, sur la cessation, mûrissant dans le lâcher-prise ;
vīriyasambojjhaṅgaṁ bhāveti … il développe le facteur d’éveil d’énergie basé sur l’isolement, sur le désintéressement, sur la cessation, mûrissant dans le lâcher-prise ;
pītisambojjhaṅgaṁ bhāveti … il développe le facteur d’éveil d’exaltation basé sur l’isolement, sur le désintéressement, sur la cessation, mûrissant dans le lâcher-prise ;
passaddhisambojjhaṅgaṁ bhāveti … il développe le facteur d’éveil de tranquillité basé sur l’isolement, sur le désintéressement, sur la cessation, mûrissant dans le lâcher-prise ;
samādhisambojjhaṅgaṁ bhāveti … il développe le facteur d’éveil de concentration basé sur l’isolement, sur le désintéressement, sur la cessation, mûrissant dans le lâcher-prise ;
upekkhāsambojjhaṅgaṁ bhāveti vivekanissitaṁ virāganissitaṁ nirodhanissitaṁ vosaggapariṇāmiṁ. il développe le facteur d’éveil d’équanimité basé sur l’isolement, sur le désintéressement, sur la cessation, mûrissant dans le lâcher-prise.
Idaṁ vuccati, bhikkhave, bhāvanābalaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la force du développement.
Imāni kho, bhikkhave, dve balānī”ti. Voici, mendiants, quelles sont ces deux forces.
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“Dvemāni, bhikkhave, balāni. Il y a, mendiants, ces deux forces.
Katamāni dve? Quelles sont ces deux ?
Paṭisaṅkhānabalañca bhāvanābalañca. La force de la réflexion et la force du développement.
Katamañca, bhikkhave, paṭisaṅkhānabalaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la force de la réflexion ?
Idha, bhikkhave, ekacco iti paṭisañcikkhati: À cet égard, un certain individu considère ceci :
‘kāyaduccaritassa kho pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañca, vacīduccaritassa kho pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañca, manoduccaritassa kho pāpako vipāko diṭṭhe ceva dhamme abhisamparāyañcā’ti. “La méconduite corporelle produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir, la méconduite verbale produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir, la méconduite mentale produit un mauvais résultat dans ce monde visible et dans les existences à venir.”
So iti paṭisaṅkhāya kāyaduccaritaṁ pahāya kāyasucaritaṁ bhāveti, vacīduccaritaṁ pahāya vacīsucaritaṁ bhāveti, manoduccaritaṁ pahāya manosucaritaṁ bhāveti, suddhaṁ attānaṁ pariharati. Ayant considéré cela, il abandonne la méconduite corporelle et cultive la bonne conduite corporelle, il abandonne la méconduite verbale et cultive la bonne conduite verbale, il abandonne la méconduite mentale et cultive la bonne conduite mentale, et il se maintient pur.
Idaṁ vuccati, bhikkhave, paṭisaṅkhānabalaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la force de la réflexion.
Katamañca, bhikkhave, bhāvanābalaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la force du développement ?
Idha, bhikkhave, bhikkhu vivicceva kāmehi, vivicca akusalehi dhammehi savitakkaṁ savicāraṁ vivekajaṁ pītisukhaṁ paṭhamaṁ jhānaṁ upasampajja viharati. À cet égard, un mendiant, séparé des plaisirs de la sensualité, séparé des états mentaux désavantageux, entre et demeure dans le premier jhana, qui s’accompagne de pensées actives et passives, avec exaltation et bien-être engendrés par la séparation.
Vitakkavicārānaṁ vūpasamā ajjhattaṁ sampasādanaṁ cetaso ekodibhāvaṁ avitakkaṁ avicāraṁ samādhijaṁ pītisukhaṁ dutiyaṁ jhānaṁ upasampajja viharati. Avec l’apaisement des pensées actives et passives, il entre et demeure dans le deuxième jhana, avec tranquillisation intérieure et unification de l’esprit, sans pensées actives ni passives, avec exaltation et bien-être engendrés par la concentration.
Pītiyā ca virāgā upekkhako ca viharati sato ca sampajāno, sukhañca kāyena paṭisaṁvedeti, yaṁ taṁ ariyā ācikkhanti: ‘upekkhako satimā sukhavihārī’ti tatiyaṁ jhānaṁ upasampajja viharati. Avec la disparition de l’exaltation, il demeure équanime, présent d’esprit et doué d’un discernement attentif, il entre et demeure dans le troisième jhana et ressent dans le corps le bien-être que les êtres nobles décrivent : ‘équanime et présent d’esprit, il séjourne dans le bien-être’.
Sukhassa ca pahānā dukkhassa ca pahānā pubbeva somanassadomanassānaṁ atthaṅgamā adukkhamasukhaṁ upekkhāsatipārisuddhiṁ catutthaṁ jhānaṁ upasampajja viharati. Abandonnant le bien-être et abandonnant le mal-être, la plaisance et la déplaisance mentales ayant auparavant disparu, il entre et demeure dans le quatrième jhana, qui est sans mal-être ni bien-être, purifié par la présence d’esprit due à l’équanimité.
Idaṁ vuccati, bhikkhave, bhāvanābalaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la force du développement.
Imāni kho, bhikkhave, dve balānī”ti. Voici, mendiants, quelles sont ces deux forces.
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“Dvemā, bhikkhave, tathāgatassa dhammadesanā. Mendiants, le Tathagata fait usage de ces deux manières d’enseigner le Dhamma.
Katamā dve? Quelles sont ces deux manières ?
saṅkhittena ca vitthārena ca. En bref et en détail.
Imā kho, bhikkhave, dve tathāgatassa dhammadesanā”ti. Voici, mendiants, quelles sont ces deux manières d’enseigner le Dhamma dont le Tathagata fait usage.
15
“Yasmiṁ, bhikkhave, adhikaraṇe āpanno ca bhikkhu codako ca bhikkhu na sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati tasmetaṁ, bhikkhave, adhikaraṇe pāṭikaṅkhaṁ:
‘dīghattāya kharattāya vāḷattāya saṁvattissati, bhikkhū ca na phāsuṁ viharissantī’ti.
Yasmiñca kho, bhikkhave, adhikaraṇe āpanno ca bhikkhu codako ca bhikkhu sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati tasmetaṁ, bhikkhave, adhikaraṇe pāṭikaṅkhaṁ:
‘na dīghattāya kharattāya vāḷattāya saṁvattissati, bhikkhū ca phāsuṁ viharissantī’ti.
Kathañca, bhikkhave, āpanno bhikkhu sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati?
Idha, bhikkhave, āpanno bhikkhu iti paṭisañcikkhati:
‘ahaṁ kho akusalaṁ āpanno kañcideva desaṁ kāyena.
Maṁ so bhikkhu addasa akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena.
No ce ahaṁ akusalaṁ āpajjeyyaṁ kañcideva desaṁ kāyena, na maṁ so bhikkhu passeyya akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena.
Yasmā ca kho, ahaṁ akusalaṁ āpanno kañcideva desaṁ kāyena, tasmā maṁ so bhikkhu addasa akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena.
Disvā ca pana maṁ so bhikkhu akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena anattamano ahosi.
Anattamano samāno anattamanavacanaṁ maṁ so bhikkhu avaca.
Anattamanavacanāhaṁ tena bhikkhunā vutto samāno anattamano ahosiṁ.
Anattamano samāno paresaṁ ārocesiṁ.
Iti mameva tattha accayo accagamā suṅkadāyakaṁva bhaṇḍasmin’ti.
Evaṁ kho, bhikkhave, āpanno bhikkhu sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati.
Kathañca, bhikkhave, codako bhikkhu sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati?
Idha, bhikkhave, codako bhikkhu iti paṭisañcikkhati:
‘ayaṁ kho bhikkhu akusalaṁ āpanno kañcideva desaṁ kāyena.
Ahaṁ imaṁ bhikkhuṁ addasaṁ akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena.
No ce ayaṁ bhikkhu akusalaṁ āpajjeyya kañcideva desaṁ kāyena, nāhaṁ imaṁ bhikkhuṁ passeyyaṁ akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena.
Yasmā ca kho, ayaṁ bhikkhu akusalaṁ āpanno kañcideva desaṁ kāyena, tasmā ahaṁ imaṁ bhikkhuṁ addasaṁ akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena.
Disvā ca panāhaṁ imaṁ bhikkhuṁ akusalaṁ āpajjamānaṁ kañcideva desaṁ kāyena anattamano ahosiṁ.
Anattamano samāno anattamanavacanāhaṁ imaṁ bhikkhuṁ avacaṁ.
Anattamanavacanāyaṁ bhikkhu mayā vutto samāno anattamano ahosi.
Anattamano samāno paresaṁ ārocesi.
Iti mameva tattha accayo accagamā suṅkadāyakaṁva bhaṇḍasmin’ti.
Evaṁ kho, bhikkhave, codako bhikkhu sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati.
Yasmiṁ, bhikkhave, adhikaraṇe āpanno ca bhikkhu codako ca bhikkhu na sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati tasmetaṁ, bhikkhave, adhikaraṇe pāṭikaṅkhaṁ dīghattāya kharattāya vāḷattāya saṁvattissati, bhikkhū ca na phāsuṁ viharissantīti.
Yasmiñca kho, bhikkhave, adhikaraṇe āpanno ca bhikkhu codako ca bhikkhu sādhukaṁ attanāva attānaṁ paccavekkhati tasmetaṁ, bhikkhave, adhikaraṇe pāṭikaṅkhaṁ na dīghattāya kharattāya vāḷattāya saṁvattissati, bhikkhū ca phāsuṁ viharissantī”ti.
16
Atha kho aññataro brāhmaṇo yena bhagavā tenupasaṅkami; upasaṅkamitvā bhagavatā saddhiṁ sammodi. Un jour, un certain brahmane vint voir le Fortuné et échangea des courtoisies avec lui.
Sammodanīyaṁ kathaṁ sāraṇīyaṁ vītisāretvā ekamantaṁ nisīdi. Ekamantaṁ nisinno kho so brāhmaṇo bhagavantaṁ etadavoca: Après cet échange de courtoisies et de salutations amicales, il s’assit d’un côté et dit au Fortuné :
“ko nu kho, bho gotama, hetu ko paccayo yena m’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā apāyaṁ duggatiṁ vinipātaṁ nirayaṁ upapajjantī”ti? « Sieur Gotama, quelle est la cause, quelle est la raison pour laquelle certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer ?
“Adhammacariyāvisamacariyāhetu kho, brāhmaṇa, evam’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā apāyaṁ duggatiṁ vinipātaṁ nirayaṁ upapajjantī”ti. — Brahmane, c’est à cause d’une conduite contraire au Dhamma, d’une conduite immorale que certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer.
“Ko nu kho, bho gotama, hetu ko paccayo yena m’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā sugatiṁ saggaṁ lokaṁ upapajjantī”ti? — Sieur Gotama, quelle est la cause, quelle est la raison pour laquelle certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque ?
“Dhammacariyāsamacariyāhetu kho, brāhmaṇa, evam’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā sugatiṁ saggaṁ lokaṁ upapajjantī”ti. — Brahmane, c’est à cause d’une conduite conforme au Dhamma, d’une conduite morale que certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque.
“Abhikkantaṁ, bho gotama, abhikkantaṁ, bho gotama. — C’est excellent, Sieur Gotama, excellent !
Seyyathāpi, bho gotama, nikkujjitaṁ vā ukkujjeyya, paṭicchannaṁ vā vivareyya, mūḷhassa vā maggaṁ ācikkheyya, andhakāre vā telapajjotaṁ dhāreyya: ‘cakkhumanto rūpāni dakkhantī’ti; evamevaṁ bhotā gotamena anekapariyāyena dhammo pakāsito. Tout comme on redresserait ce qui était renversé, ou bien on révélerait ce qui était caché, ou bien on montrerait le chemin à quelqu’un qui se serait perdu, ou bien on allumerait une lampe dans l’obscurité (en pensant :) “Ceux qui possèdent une bonne vue verront les formes”, de la même manière le Sieur Gotama a expliqué le Dhamma de diverses façons.
Esāhaṁ bhavantaṁ gotamaṁ saraṇaṁ gacchāmi dhammañca bhikkhusaṅghañca. Je vais en refuge au vénérable Gotama, ainsi qu’au Dhamma et à la Communauté des mendiants.
Upāsakaṁ maṁ bhavaṁ gotamo dhāretu ajjatagge pāṇupetaṁ saraṇaṁ gatan”ti. Que le vénérable Gotama nous retienne à l’esprit en tant que disciples laïcs étant allés en refuge à compter d’aujourd’hui et pour la vie. »
17
Atha kho jāṇussoṇi brāhmaṇo yena bhagavā tenupasaṅkami; upasaṅkamitvā bhagavatā saddhiṁ sammodi. Un jour, le brahmane Janoussoni vint voir le Fortuné et échangea des courtoisies avec lui.
Sammodanīyaṁ kathaṁ sāraṇīyaṁ vītisāretvā ekamantaṁ nisīdi. Ekamantaṁ nisinno kho jāṇussoṇi brāhmaṇo bhagavantaṁ etadavoca: Après cet échange de courtoisies et de salutations amicales, il s’assit d’un côté et dit au Fortuné :
“ko nu kho, bho gotama, hetu ko paccayo yena m’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā apāyaṁ duggatiṁ vinipātaṁ nirayaṁ upapajjantī”ti? « Sieur Gotama, quelle est la cause, quelle est la raison pour laquelle certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer ?
“Katattā ca, brāhmaṇa, akatattā ca. — Brahmane, c’est à cause de ce qu’ils ont fait et de ce qu’ils n’ont pas fait
Evam’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā apāyaṁ duggatiṁ vinipātaṁ nirayaṁ upapajjantī”ti. que certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer.
“Ko pana, bho gotama, hetu ko paccayo yena m’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā sugatiṁ saggaṁ lokaṁ upapajjantī”ti? — Mais alors, Sieur Gotama, quelle est la cause, quelle est la raison pour laquelle certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque ?
“Katattā ca, brāhmaṇa, akatattā ca. — Brahmane, c’est à cause de ce qu’ils ont fait et de ce qu’ils n’ont pas fait
Evam’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā sugatiṁ saggaṁ lokaṁ upapajjantī”ti. que certains êtres, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque.
“Na kho ahaṁ imassa bhoto gotamassa saṅkhittena bhāsitassa vitthārena atthaṁ avibhattassa vitthārena atthaṁ ājānāmi. — Je ne comprends pas en détail la signification de ce qui a été déclaré en bref par le Sieur Gotama sans l’avoir expliqué en détail.
Sādhu me bhavaṁ gotamo tathā dhammaṁ desetu yathā ahaṁ imassa bhoto gotamassa saṅkhittena bhāsitassa vitthārena atthaṁ avibhattassa vitthārena atthaṁ ājāneyyan”ti. Il serait bon que je Sieur Gotama m’enseigne le Dhamma de telle manière que je puisse comprendre en détail la signification de ce qui a été déclaré en bref par le Sieur Gotama.
“Tena hi, brāhmaṇa, suṇāhi, sādhukaṁ manasi karohi; bhāsissāmī”ti. — Dans ce cas, brahmane, écoute cela et fais bien attention, je vais parler.
“Evaṁ, bho”ti kho jāṇussoṇi brāhmaṇo bhagavato paccassosi. — Bien, Monsieur » répondit le brahmane Janoussoni au Fortuné.
Bhagavā etadavoca: Celui dit alors :
“Idha, brāhmaṇa, ekaccassa kāyaduccaritaṁ kataṁ hoti, akataṁ hoti kāyasucaritaṁ; — À cet égard, brahmane, quelqu’un s’est engagé dans la méconduite corporelle et n’a pas réalisé de bonne conduite corporelle ;
vacīduccaritaṁ kataṁ hoti, akataṁ hoti vacīsucaritaṁ; il s’est engagé dans la méconduite verbale et n’a pas réalisé de bonne conduite verbale ;
manoduccaritaṁ kataṁ hoti, akataṁ hoti manosucaritaṁ. il s’est engagé dans la méconduite mentale et n’a pas réalisé de bonne conduite mentale.
Evaṁ kho, brāhmaṇa, katattā ca akatattā ca evam’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā apāyaṁ duggatiṁ vinipātaṁ nirayaṁ upapajjanti. Voici pourquoi certains êtres, à cause de ce qu’ils ont fait et de ce qu’ils n’ont pas fait, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer.
Idha pana, brāhmaṇa, ekaccassa kāyasucaritaṁ kataṁ hoti, akataṁ hoti kāyaduccaritaṁ; En outre, quelqu’un s’est engagé dans la bonne conduite corporelle et n’a pas réalisé de méconduite corporelle ;
vacīsucaritaṁ kataṁ hoti, akataṁ hoti vacīduccaritaṁ; il s’est engagé dans la bonne conduite verbale et n’a pas réalisé de méconduite verbale ;
manosucaritaṁ kataṁ hoti, akataṁ hoti manoduccaritaṁ. il s’est engagé dans la bonne conduite mentale et n’a pas réalisé de méconduite mentale.
Evaṁ kho, brāhmaṇa, katattā ca akatattā ca evam’idhekacce sattā kāyassa bhedā paraṁ maraṇā sugatiṁ saggaṁ lokaṁ upapajjantī”ti. Voici pourquoi certains êtres, à cause de ce qu’ils ont fait et de ce qu’ils n’ont pas fait, lors de la dissolution du corps, après la mort, réapparaissent dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque.
“Abhikkantaṁ, bho gotama …pe… upāsakaṁ maṁ bhavaṁ gotamo dhāretu ajjatagge pāṇupetaṁ saraṇaṁ gatan”ti. — C’est excellent, Sieur Gotama, excellent ! Tout comme on redresserait ce qui était renversé, ou bien on révélerait ce qui était caché, ou bien on montrerait le chemin à quelqu’un qui se serait perdu, ou bien on allumerait une lampe dans l’obscurité (en pensant :) “Ceux qui possèdent une bonne vue verront les formes”, de la même manière le Sieur Gotama a expliqué le Dhamma de diverses façons. Nous allons en refuge au vénérable Gotama, ainsi qu’au Dhamma et à la Communauté des mendiants. Que le vénérable Gotama nous retienne à l’esprit en tant que disciples laïcs étant allés en refuge à compter d’aujourd’hui et pour la vie. »
18
Atha kho āyasmā ānando yena bhagavā tenupasaṅkami; upasaṅkamitvā bhagavantaṁ abhivādetvā ekamantaṁ nisīdi. Ekamantaṁ nisinnaṁ kho āyasmantaṁ ānandaṁ bhagavā etadavoca: Ce jour-là, le vénérable Ānanda vint voir le Fortuné ; s’étant approché et lui ayant rendu hommage, il s’assit d’un côté. Lorsqu’il fut assis d’un côté, le Fortuné lui dit :
“ekaṁsenāhaṁ, ānanda, akaraṇīyaṁ vadāmi kāyaduccaritaṁ vacīduccaritaṁ manoduccaritan”ti. « Je déclare catégoriquement, Ānanda, que la méconduite corporelle, la méconduite verbale et la méconduite mentale ne devraient pas être exercées.
“Yamidaṁ, bhante, bhagavatā ekaṁsena akaraṇīyaṁ akkhātaṁ kāyaduccaritaṁ vacīduccaritaṁ manoduccaritaṁ tasmiṁ akaraṇīye kayiramāne ko ādīnavo pāṭikaṅkho”ti? — Bhanté, puisque le Fortuné a déclaré catégoriquement que la méconduite corporelle, la méconduite verbale et la méconduite mentale ne devraient pas être exercées, à quels désavantages peut-on s’attendre si on fait ce qui ne devrait pas être fait ?
“Yamidaṁ, ānanda, mayā ekaṁsena akaraṇīyaṁ akkhātaṁ kāyaduccaritaṁ vacīduccaritaṁ manoduccaritaṁ tasmiṁ akaraṇīye kayiramāne ayaṁ ādīnavo pāṭikaṅkho—— J’ai déclaré catégoriquement, Ānanda, que la méconduite corporelle, la méconduite verbale et la méconduite mentale ne devraient pas être exercées, parce qu’on peut s’attendre à ces désavantages si on fait ce qui ne devrait pas être fait :
attāpi attānaṁ upavadati, on se culpabilise soi-même,
anuvicca viññū garahanti, les hommes de connaissance, après examen, font des réprimandes,
pāpako kittisaddo abbhuggacchati, une mauvaise réputation se répand,
sammūḷho kālaṁ karoti, on meurt dans la confusion,
kāyassa bhedā paraṁ maraṇā apāyaṁ duggatiṁ vinipātaṁ nirayaṁ upapajjati. et lors de la dissolution du corps, après la mort, on réapparaît dans une existence infortunée, une mauvaise destination, un monde inférieur, ou en enfer.
Yamidaṁ, ānanda, mayā ekaṁsena akaraṇīyaṁ akkhātaṁ kāyaduccaritaṁ vacīduccaritaṁ manoduccaritaṁ tasmiṁ akaraṇīye kayiramāne ayaṁ ādīnavo pāṭikaṅkho”ti. J’ai déclaré catégoriquement, Ānanda, que la méconduite corporelle, la méconduite verbale et la méconduite mentale ne devraient pas être exercées, parce qu’on peut s’attendre à ces désavantages si on fait ce qui ne devrait pas être fait.
“Ekaṁsenāhaṁ, ānanda, karaṇīyaṁ vadāmi kāyasucaritaṁ vacīsucaritaṁ manosucaritan”ti. Je déclare catégoriquement, Ānanda, que la bonne conduite corporelle, la bonne conduite verbale et la bonne conduite mentale devraient être exercées.
“Yamidaṁ, bhante, bhagavatā ekaṁsena karaṇīyaṁ akkhātaṁ kāyasucaritaṁ vacīsucaritaṁ manosucaritaṁ tasmiṁ karaṇīye kayiramāne ko ānisaṁso pāṭikaṅkho”ti? — Bhanté, puisque le Fortuné a déclaré catégoriquement que la bonne conduite corporelle, la bonne conduite verbale et la bonne conduite mentale devraient être exercées, à quels bienfaits peut-on s’attendre si on fait ce qui devrait être fait ?
“Yamidaṁ, ānanda, mayā ekaṁsena karaṇīyaṁ akkhātaṁ kāyasucaritaṁ vacīsucaritaṁ manosucaritaṁ tasmiṁ karaṇīye kayiramāne ayaṁ ānisaṁso pāṭikaṅkho—— J’ai déclaré catégoriquement, Ānanda, que la bonne conduite corporelle, la bonne conduite verbale et la bonne conduite mentale devraient être exercées, parce qu’on peut s’attendre à ces bienfaits si on fait ce qui devrait être fait :
attāpi attānaṁ na upavadati, on ne se reproche pas soi-même,
anuvicca viññū pasaṁsanti, les sages ayant pris connaissance (de ce qu’on a fait) approuvent,
kalyāṇo kittisaddo abbhuggacchati, on se forge une bonne réputation,
asammūḷho kālaṁ karoti, on meurt sans confusion,
kāyassa bhedā paraṁ maraṇā sugatiṁ saggaṁ lokaṁ upapajjati. et lors de la dissolution du corps, après la mort, on réapparaît dans une bonne destination, dans un monde paradisiaque.
Yamidaṁ, ānanda, mayā ekaṁsena karaṇīyaṁ akkhātaṁ kāyasucaritaṁ vacīsucaritaṁ manosucaritaṁ tasmiṁ karaṇīye kayiramāne ayaṁ ānisaṁso pāṭikaṅkho”ti. J’ai déclaré catégoriquement, Ānanda, que la bonne conduite corporelle, la bonne conduite verbale et la bonne conduite mentale devraient être exercées, parce qu’on peut attendre ces bienfaits si on fait ce qui devrait être fait. »
19
“Akusalaṁ, bhikkhave, pajahatha. Mendiants, abandonnez ce qui est désavantageux.
Sakkā, bhikkhave, akusalaṁ pajahituṁ. Il est possible d’abandonner ce qui est désavantageux.
No cedaṁ, bhikkhave, sakkā abhavissa akusalaṁ pajahituṁ, nāhaṁ evaṁ vadeyyaṁ: S’il n’était pas possible d’abandonner ce qui est désavantageux, je ne vous dirais pas
‘akusalaṁ, bhikkhave, pajahathā’ti. “Mendiants, abandonnez ce qui est désavantageux”.
Yasmā ca kho, bhikkhave, sakkā akusalaṁ pajahituṁ tasmāhaṁ evaṁ vadāmi: Mais c’est parce qu’il est possible d’abandonner ce qui est désavantageux que je vous dis
‘akusalaṁ, bhikkhave, pajahathā’ti. “Mendiants, abandonnez ce qui est désavantageux”.
Akusalañca hidaṁ, bhikkhave, pahīnaṁ ahitāya dukkhāya saṁvatteyya nāhaṁ evaṁ vadeyyaṁ: Si abandonner ce qui est désavantageux menait au détriment et au mal-être, je ne vous dirais pas
‘akusalaṁ, bhikkhave, pajahathā’ti. “Mendiants, abandonnez ce qui est désavantageux”.
Yasmā ca kho, bhikkhave, akusalaṁ pahīnaṁ hitāya sukhāya saṁvattati tasmāhaṁ evaṁ vadāmi: Mais c’est parce qu’abandonner ce qui est désavantageux mène au bénéfice et au bien-être que je vous dis
‘akusalaṁ, bhikkhave, pajahathā’”ti. “Mendiants, abandonnez ce qui est désavantageux”.
“Kusalaṁ, bhikkhave, bhāvetha. Mendiants, développez ce qui est avantageux.
Sakkā, bhikkhave, kusalaṁ bhāvetuṁ. Il est possible de développer ce qui est avantageux.
No cedaṁ, bhikkhave, sakkā abhavissa kusalaṁ bhāvetuṁ, nāhaṁ evaṁ vadeyyaṁ: S’il n’était pas possible de développer ce qui est avantageux, je ne vous dirais pas
‘kusalaṁ, bhikkhave, bhāvethā’ti. “Mendiants, développez ce qui est avantageux”.
Yasmā ca kho, bhikkhave, sakkā kusalaṁ bhāvetuṁ tasmāhaṁ evaṁ vadāmi: Mais c’est parce qu’il est possible de développer ce qui est avantageux que je vous dis
‘kusalaṁ, bhikkhave, bhāvethā’ti. “Mendiants, développez ce qui est avantageux”.
Kusalañca hidaṁ, bhikkhave, bhāvitaṁ ahitāya dukkhāya saṁvatteyya, nāhaṁ evaṁ vadeyyaṁ: Si développer ce qui est avantageux menait au détriment et au mal-être, je ne vous dirais pas
‘kusalaṁ, bhikkhave, bhāvethā’ti. “Mendiants, développez ce qui est avantageux”.
Yasmā ca kho, bhikkhave, kusalaṁ bhāvitaṁ hitāya sukhāya saṁvattati tasmāhaṁ evaṁ vadāmi: Mais c’est parce que développer ce qui est avantageux mène au bénéfice et au bien-être que je vous dis
‘kusalaṁ, bhikkhave, bhāvethā’”ti. “Mendiants, développez ce qui est avantageux”.
20
“Dveme, bhikkhave, dhammā saddhammassa sammosāya antaradhānāya saṁvattanti. Ces deux choses, mendiants, mènent à la dissipation et la disparition du Dhamma authentique.
Katame dve? Quelles sont ces deux ?
Dunnikkhittañca padabyañjanaṁ attho ca dunnīto. Les mots et les phrases mal posés, ainsi que les significations mal interprétées.
Dunnikkhittassa, bhikkhave, padabyañjanassa atthopi dunnayo hoti. Lorsque les mots et les phrases sont mal posés, mendiants, leur signification est mal interprétée.
Ime kho, bhikkhave, dve dhammā saddhammassa sammosāya antaradhānāya saṁvattantī”ti. Voici, mendiants, quelles sont les deux choses qui mènent à la dissipation et la disparition du Dhamma authentique.
“Dveme, bhikkhave, dhammā saddhammassa ṭhitiyā asammosāya anantaradhānāya saṁvattanti. Ces deux choses, mendiants, mènent au maintien, à la non-dissipation et la non-disparition du Dhamma authentique.
Katame dve? Quelles sont ces deux ?
Sunikkhittañca padabyañjanaṁ attho ca sunīto. Les mots et les phrases bien posés, ainsi que les significations bien interprétées.
Sunikkhittassa, bhikkhave, padabyañjanassa atthopi sunayo hoti. Lorsque les mots et les phrases sont bien posés, mendiants, leur signification est bien interprétée.
Ime kho, bhikkhave, dve dhammā saddhammassa ṭhitiyā asammosāya anantaradhānāya saṁvattantī”ti. Voici, mendiants, quelles sont les deux choses qui mènent au maintien, à la non-dissipation et la non-disparition du Dhamma authentique.
Adhikaraṇavaggo dutiyo.